Les ardoisières de Fumay
Fumay est, dans l'esprit de beaucoup, la capitale de l'ardoise. Néanmoins, les témoignages de cette activité s'éteignent inexorablement. Si pour plus de détails, vous pouvez consulter la section consacrée aux ardoisières de l'Ardenne, les lignes qui suivent reprennent le témoignage d'une visite réalisée, en 1904, par Emile Dacier à l'ardoisière de Bacara, dont bien peu d'éléments subsistent aujourd'hui :
"Un cirque d'ondulations boisées, où pointent les cheminées des ardoisières, fait à cette presqu'île une ceinture verdoyante ; et, quand on voit Fumay du sommet d'une de ces hauteurs, on remarque comme tout, depuis ses petites rues qui dégringolent vers le fleuve, ses maisons proprettes aux rideaux blancs, aux fenêtres fleuries, aux toits couverts d'ardoises du pays, dont la couleur lie-de-vin est d'une tonalité si plaisante, et son église moderne qui se compose élégamment dans le décor, jusqu'à ces amas violacés et brillants de débris d'ardoises, provenant d'anciennes exploitations abandonnées, et demeurées sur place au plein cœur de la ville, on remarque comme tout contribue à donner à cette petite ville un cachet attrayant et original. […]