La vallée de la Meuse, de Nouzonville à Bogny-sur-Meuse
Si nos voyageurs s'endorment au son de la musique, ils sont réveillés au son des usines de l'Ardenne industrieuse. C'est la grande époque des boutiques où l'auteur utilise le terme maladroit d'indigènes pour parler des habitants partant à l'usine. Il resteront une journée sur le secteur, montant au point de vue des Quatre fils Aymon avant de prendre le train qui remontait alors la Semoy (non repris ici). Le lendemain, en repartant, ils passeront devant l'ancienne abbaye de Laval Dieu où Méhul, jeune, pris ses premiers cours d'organiste.
Retrouvons la plume de Dacier qui, en 1904, écrit :
"De bonne heure, les sirènes nous réveillèrent, et leurs appels ne nous laissèrent point insensibles comme le divin Ulysse, fils de Laërte, dont Homère a mis la « croisière » en poème épique. Le temps de nous vêtir, de déjeuner solidement, de passer le pont pour avoir une vue générale sur ce pays de forges d'où montaient déjà des nuages de fumées, et nous embarquions sous l'oeil étonné d'une dizaine d'indigènes. […]
Ce fut bien autre chose encore quand, à Château-Regnault [qui aujourd'hui forme, avec Braux et Levrezy la commune de Bogny-sur-Meuse]...